S’il est un musée où l’on a envie de faire une halte tranquille dans le département du Nord, c’est bien au musée Matisse Le Cateau-Cambrésis.
Après de vastes travaux d’agrandissement et de restauration, l’ancien palais du XVIIIème siècle a rouvert ses portes le 8 novembre 2002, cinquante ans après son inauguration.
C’est en effet à l’initiative d’Henri Matisse (1869-1954) qu’un musée a vu le jour au Cateau-Cambresis, par la décision qu’il prit d’offrir à sa vile natale un ensemble de 82 oeuvres, qu’il fit d’abord installer à l’Hôtel de ville.
Depuis, le musée a fait son chemin : la collection fondatrice a été complétée de deux autres donations importantes, celle d’Auguste Herbin en 1956 et celle d’Alice Tériade en 2000, encore enrichie très récemment à la suite du legs laissé au début de l’année 2007 par Alice Tériade.
Outre la beauté du fonds permanent, ce que ce musée a d’admirable est la façon dont l’extension moderne a été intégrée à l’ensemble et surtout celle dont les salles sont mises à profit.
Le lieu est exemplaire de la manière dont on peut mettre les espaces au service d’oeuvres remarquables et donc au service du visiteur : proportions harmonieuses, scénographie aérée et accueillante, circulation fluide mais matérialisée – on passe de l’espace Tériade à celui consacré à Herbin, avant d’aborder le parcours Matisse, en ayant l’agréable impression de respecter la singularité et l’univers de chaque artiste.
On choisit, on n’assomme pas : par exemple, le très riche fonds Tériade est exposé par rotation. Après Chagall il y a quelques mois, c’est Fernand Léger qui est à l’honneur actuellement, avec le livre illustré Le Cirque, mais également des peintures.
Au fil de la visite, les fauteuils et canapés, l’élégante petite table et ses chaises invitent à se poser un moment, tandis que par les grandes ouvertures on ne quitte pas les tilleuls du parc.
Mais le musée tient également à promouvoir la création contemporaine. Ainsi, les amples volumes du rez-de-chaussée sont réservés à des expositions temporaires d’artistes d’aujourd’hui dont les références à Matisse ou à Herbin sont visibles.
C’est le cas en ce moment et jusqu’au 30 septembre avec Une évolution naturelle, la première rétrospective consacrée au travail à Norman Dilworth, qui s’inscrit dans le mouvement de l’abstraction géométrique dont Herbin fut une importante figure : on verra comment l’artiste anglais, qui a désormais pris ses quartiers à Lille, a beaucoup à montrer, et à expliquer …
La suite demain !
Musée départemental Matisse Le Cateau-Cambrésis
Palais Fénelon – 59360 Le Cateau-Cambresis
tél. : 00 33 (0)3 27 84 64 64
mél. : museematisse@cg59.fr
Tlj sauf le mardi, de 10 h à 18 h
Entrée 4,50 € (TR 3 €), gratuit les 1ers dimanches du mois et Journées du Patrimoine
Audio-guide (gratuit)
Visites guidées pour tous le samedi à 15 h et le dimanche à 10 h 30
Ateliers pour les enfants en période scolaire et durant l’été
Accès : à 90 km de Lille et 170 de Paris ; les week-ends et jours fériés un train Corail Intercités fait la liaison Paris/Le Cateau-Cambresis.
Image : vue extérieure du Musée départemental Matisse Le Cateau-Cambrésis restauré et agrandi (Photo Conseil général du Nord, Pierre Cheuva, 2007).
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