L’univers merveilleux de Lewis Carroll étreint par celui non moins magique de Tim Burton, cela ne pouvait que fonctionner. Le mariage est librement et plutôt bien honoré.
Entraînée par un lapin à gilet loin d’un monde qui l’ennuie à périr, Alice âgée de 19 ans retrouve au pays des merveilles le Chapelier délicieusement fou, la terrifiante Reine rouge et son opportuniste valet, les animaux qui parlent, chat invisible, chenille fumeuse d’opium, chien fidèle…
Alice grandit, rapetisse, grandit à nouveau, jusqu’à ce que la belle Reine blanche la remette à sa taille, pour le plus grand bonheur de notre adorable Chapelier-Depp. Mais elle n’a pas été projetée de l’autre côté du miroir pour conter fleurette, et une mission de haute épée l’attend pour rétablir la justice parmi ces créatures extraordinaires.
Même si les scènes de combat reposent sur des dispositifs vus mille fois, tout le reste régale sa faim : mélange d’images filmées des vrais comédiens et de dessins animés, explosion de couleurs, de clins d’oeil et de jeux avec les mots rafraîchissants, le tout transporte jusqu’à sa fin avec entrain, et bien sûr, puisque c’est à la mode, en trois dimensions… lunettes glissantes sur le nez.
Alice au Pays des Merveilles
Réalisé par Tim Burton
Avec Johnny Depp, Mia Wasikowska , Michael Sheen
Durée 1 h 49
© Walt Disney Studios Motion Pictures France